Beaucoup de volontaires avec PU sont venus au cours de cette dernière année ce qui a amené beaucoup de travail pour PWC mais aussi beaucoup de satisfaction.
Planète I.D.E.A.L. arrive au terme de sa deuxième année de collaboration avec PWC et les résultats sont là. 12 classes de soutiens qui tournent très bien car aucun élève n'est en situation d'échec. Des mini-projets qui trouvent quelques parrains au fur et à mesure et donc des conditions de travail qui s'améliorent aussi.
Cependant, même si le travail accompli est satisfaisant, l'équilibre reste précaire car PWC ne trouve pas les ressources nécessaires en Inde pour subvenir à ses propres dépenses (location du bureau, frais de fonctionnement, salaires des membres...) et si Planète I.D.E.A.L peut les soutenir au moins sur les classes et les projets, il faut trouver le moyen de développer de l'activité rémunératrice en Inde pour PWC. Planète I.D.E.A.L. s'efforce donc de lancer des plans de développement par le biais de la fabrication de Nattes en feuilles de coco ou de cordes de coco. La production n'est cependant pas encore suffisante.
L'année qui va venir pourrait être décisive.
17 Mars 2012
4 ème volontaire à être allé à Marakkanam pour donner des cours sur les logiciels bureautique faisant suite à la toute première que j'avais faites en octobre 2010, Christian a accompli un très bon travail selon Robert. Toutes nos félicitations.
Pour ce qui est des classes de soutien, elles vont bon train. Tout se passe à merveille grâce aux derniers donateurs qui ont pu faire que les 12 classes ont perduré jusqu'à la fin de l'année scolaire.
PWC est en cours de préparation de la journée annuelle des Enfants que Planète I.D.E.A.L. soutien aux côtés des parrains qui ont soutenu les quelques classes. (vous pouvez voir l'invitation ci-dessous)
Coup dur pour PWC car son responsable Robert, doit faire face à des problèmes de santé de sa famille, et doit assurer en parallèle la survie de PWC. Les fonds manquent et il accumule les retards de loyer pour son local. De plus, une très grosse ONG vient de s'installer en face de PWC ce qui fait beaucoup d'ombre au travail qu'il a fait depuis des années avec ses pauvres moyens. En face, c'est plutôt l'opulence. Cela risque de créer un déséquilibre dans la perception que peuvent avoir les Dalits entre être et paraître.
Le grand méchant loup a soufflé sur la maison de paille.
C'est comme cela qu'on peut résumer ce que le cyclone THANE a fait aux maisons fabriquées en feuilles de cocotiers des Intouchables.
Même si celui-ci est passé un peu plus au sud, les vents très violents ont ravagé les environs de Marakanam. Robert à la veille du nouvel an m'a prévenu par SMS. Tout est dévasté, les personnes manques d'eau et de nourriture et doivent pour une bonne partie réhabilité leur maisonnette ou même la reconstruire. Le gouvernement et les ONG apportent leur soutien mais pour les intouchables ne sont pas la priorité. De plus, vivant au jour le jour sans argent de côté, il leur faut assumer leur quotidien en plus de ces difficultés.
Une année qui finit donc mal avec l'espoir que 2012 recommencera bien.
Les écoles vont bon train malgré la pluie puisque c'est la saison. Malheureusement , Robert a pris la décision de fermer 6 écoles faute de moyen pour assurer les salaires des institutrices et du suivi. Il reste à Planète I.D.E.A.L. à trouver des parrains volontaires au moins pour finir l'année.
PWC
Robert, qui a durant des années payé de sa personne, y compris payé avec sa famille pour assurer la vie de son association et de tous ceux qu'il soutien, a décidé avec le coeur gros de réduire son activité au fur et à mesure.
A compter de juin de l'année prochaine, faute de soutien local et international, il devra peut-être fermer toutes les classes.
En attendant, PWC accueille en l'espace de 2 mois, 3 volontaires venant faire des cours d'informatique pour les jeunes. Ces formations font suite au stage que j'ai réalisé l'année dernière. J'espère que la dynamique sera bonne...
Les écoles du soir vont bon train. Les élèves qui avaient des difficultés sont maintenant revenus à niveau et suivent bien en cours. La difficulté qui arrive pour les écoles, c'est la pluie. La saison de la mousson commence et il est difficile d'assurer la classe car il n'y a pas de protection contre la pluie pour la plupart d'entre elles. C'est par ailleurs un projet que l'on veut concrétiser afin de permettre aux enfants de continuer à réviser le soir. De plus, avec le sol humide, il n'est pas possible de s'asseoir. Nous allons aussi regarder pour acheter des paillasses en plastics.
PWC
Le propriétaire du local qui sert de bureau à Robert lui à demander pour récupérer les lieux. Robert ne retrouve pas de pareil endroit avec le même loyer. De plus, étant Intouchables lui-même, il ne trouve pas de soutien ou de personnes voulant lui louer un local en ville. Sa solution: acheter un terrain et faire construire mais c'est au moins 30 000€ qu'il lui faut trouver, donc impossible lui qui a déjà du mal à financer l'association actuellement. Ce sera peut-être un projet pour Planète I.D.E.A.L. dans les années avenir, avec une grande salle de réunion/formation, et pourquoi pas une bibliothèque pour que les institutrices puissent emprunter des livres pour les enfants car ils sont très en attente de ce genre de chose.
C'est la fin du premier trimestre. Robert et son équipe commence à préparer les compte-rendu qui seront remis au Parrains et Marraines (5 pour l'instant) qui parrainent nos classes. Le travail est malgré tout long, car il faut se rendre dans les classes qui sont parfois éloignées. Il faut aussi retraduire en anglais ce que l'institutrice a préparé en Tamoul et à le taper sur l'ordinateur. Il restera à Planète I.D.E.A.L a retraduire le tout en français et à remettre en forme le texte car Robert n'est pas un "pro" de Word. ;-)
PWC
Robert a eu quelques difficultés à assurer son activité ces derniers temps. Il a été malade avec une tension très basse. Il a eu du mal à récupérer mais maintenant tout va bien. Il a repris le chemin et continue les tournées auprès des écoles et des groupes d'entraides pour s'assurer que le suivi, les comptes, etc sont correctement tenus.
Le programme scolaire continue normalement et aucune difficulté pour l'heure ne semble le perturber.
Seulement, les institutrices des écoles du soir ont renouvelé leur demande d'obtenir un tableau noir pour pouvoir expliquer aux enfants. Je reprécise que la classe se fait dehors dans la rue ou devant la maison de l'institutrice pour avoir un peu de lumière et non dans une salle comme chez nous.
PWC
PWC rencontre d'énormes difficultés financières. Pour l'instant, seulement 3 classes sont soutenues par un parrainage ce qui leur assurent leur pérennité jusqu'à la fin de l'année (Merci aux premiers parrains). Pour le reste, Les caisses sont vides et ne permettront pas d'assurer au delà de Août pour l'instant. MGR qui s'occupait des écoles a décidé d'arrêter et de trouver un travail plus rémunérateur. ll était payé 75€/mois et doit assumer une famille de 3 Enfants. Il a aujourd'hui repris une activité dans l'import/export à Chennai à 120kms de chez lui mais pour 133€/mois. PWC va donc "économiser" un salaire mais devra revoir sa façon de gérer les groupes et les écoles. PWC avait aussi demander un acompte auprès des groupes d'entraides pour permettre de payer les salaires des institutrices et va devoir les rembourser sous peu. Le problème est qu'il est très difficile de stopper les classes car c'est ce qui permet de maintenir la confiance en PWC de la part des villages. Arrêter les classes veut dire que PWC n'est pas fiable. De plus cela va remettre les enfants dans la rue le soir et on le sait, il est toujours très difficile de relancer un moteur à l'arrêt, plutôt que de le tenir lancé.
PWC a constitué 2 nouveaux groupes ruraux d'entraide de femmes dalits et ouvert les nouveaux comptes bancaires. Ces deux groupes sont démarrés leurs économies et PWC les aide à maintenir leurs comptes.
PWC a préparé et obtenu l'ouverture de prêt auprès de 4 femmes.
L'animateur des groupes d'entraides à tenu ses réunions mensuelles. Il a vérifié leurs comptes, épargne, le remboursement du prêt de la Banque, fait un état des problèmes existants au sein des villages et répondu aux questions soulevées par les groupes.
PWC a discuté avec 6 groupes au sujet des micro-crédits et micro-entreprises, présenté quelles sont les possibilités, les ressources locales, les lieux de commercialisation, comment rembourser et la durée de remboursement.
Selon cette étude, certains groupes sont intéressés à démarrer le tissage des feuilles de cocotiers (qui permet de faire des murs et des toitures pour les habitations des Dalits, le commerce de légumes, la préparation et la vente de poissons secs, le tissage de cordes de coco et la vente de noix de coco.
PWC a aussi réalisé la formation d'une responsable d'un des groupes. PWC lui a enseigné comment mener des programmes de sensibilisation dans le village au sujet des droits des femmes, des violences domestiques, comment y faire face, comment les résoudre. Elle a appris aussi à tenir les comptes du groupe.
PWC a consulté les représentants du gouvernement afin d'obtenir une aide financière de 45000Rps (750€).
Les écoles du soir
Le programme scolaire a débuté le 2 juin et seulement 13 écoles ont débuté sur les 15 prévues du fait d'une institutrice malade et d'une autre qui a perdu son époux.
Le superviseur a visité deux écoles tous les jours.
PWC s'est occupé de fournir la papeterie nécessaire aux écoliers et à l'enseignant.
En raison des fortes pluies, 3 jours d'écoles n'ont pu être réalisés.
Les écoles du soir ont commence entre 17 heures et 17h30.
Le superviseur a consulté les dirigeants des groupes de femmes, les jeunes du village et les anciens du village pour assurer le bon fonctionnement de l'école du soir et la coopération de tous. Cela permet de sensibiliser les personnes du village pour que dès qu'ils voient un enfant trainer le soir, il soit redirigé vers l'école. Il a aussi vérifié le registre de présence en classe.
Le responsable de PWC et son superviseur se sont rendus aux écoles gouvernementales pour rencontrer les enseignants des écoles publiques en personne. Ils ont échangé au sujet des écoles et le besoin de renforcer l'attention des enseignants publiques sur les enfants Dalits qui ont du mal à suivre. Les instituteurs ont donné leur assurance qu'ils feront un effort et apprécient de coopérer avec PWC.
Enfin, les institutrices des écoles du soir ont renouvelé leur demande d'obtenir un tableau noir pour pouvoir expliquer aux enfants.
